Description: gravure en couleur d'époque exécutée en 1840dimensions toute la feuille 25x16 centimètresdimensions au coup de planche 16x12 centimètres Document authentique et original du XIXe siècle Depuis les débuts de l'artillerie s'est posé le problème de la mobilité des pièces : d'abord pour les acheminer et les mettre en œuvre sur le champ de bataille mais ensuite pour accompagner et appuyer les troupes pendant la bataille elle-même.Par ailleurs, le renforcement de la puissance de feu de l'infanterie, à partir du xviiie siècle rendait nécessaire l'apparition d'une artillerie plus mobile, pouvant accompagner la cavalerie, la soutenir ou la renforcer sans lui faire perdre la qualité essentielle que constituait sa mobilité.Au milieu du xviiie siècle, la solution trouvée a été la création d'un corps d'artillerie entièrement hippomobile pouvant suivre et appuyer non seulement l'infanterie mais surtout la cavalerie. Après quelques expérimentations au cours des conflits précédents, cette innovation apparaît dans l’armée de Frédéric II de Prusse pendant la guerre de Sept Ans. Les autres armées européennes suivront le mouvement, comme la France trente ans plus tard.L'artillerie à cheval n'est introduite en France qu'à partir de 1791, sous la forme de détachements. Sa mise en œuvre a été rendue possible par l'allègement des pièces résultant de l'adoption du système de Gribeauval dès 1774. Parmi ses promoteurs, on doit citer le marquis de La Fayette, qui avait été invité dès 1785 par Frédéric Le Grand à assister à des manœuvres en Silésie et qui en était revenu enthousiasmé. le général d'Aboville et le général du Teil. À la suite d'un décret de l'assemblée du 28 septembre 1791 qui recommande l'idée, le ministre de la guerre, Narbonne, propose la formation immédiate de deux batteries le 11 janvier 1792.Ces batteries sont donc organisée en compagnies à cheval, qui sont d'abord rattachées aux régiments d’artillerie à pied puis regroupées dans une nouvelle arme appelée artillerie légère (on parle également d’artillerie volante). Enfin, en 1795, on constitue huit régiments d’artillerie à cheval, à 6 compagnies chacun. Ce nombre sera ramené à six régiments à la fin du Consulat. Chaque compagnie met en œuvre six pièces (en général quatre pièces de 6 et deux obusiers).Ces compagnies sont détachées individuellement - et même souvent par demi-compagnies - en support des divers corps de la Grande Armée.Pour la Garde impériale, l’artillerie à cheval est présente dans la Garde consulaire sous la forme d’une simple compagnie depuis 1799 mais un décret du 8 mars 1802 y crée un escadron à deux compagnies. Sous l'Empire, le nombre de compagnies passe à quatre, puis six puis est ramené à quatre lors des Cent-Jours.Napoléon attachait une grande importance à l'association des deux armes à cheval. Il déclarait que « 20 000 chevaux et 120 bouches à feu d'artillerie légère équivalent à 60 000 hommes d'infanterie ayant 120 bouches à feu ».Après la Seconde Restauration l’armée compte quatre régiments d’artillerie à cheval à six compagnies (plus un régiment à quatre compagnies dans la garde royale).
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Caractéristiques: Signée
Authenticité: Original
Période: XIXème et avant
Genre: Académisme
Thème: Histoire, Guerre
Support: Sur papier
Type: Gravure